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A Corps et en Choeur

A Corps et en Choeur
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23 décembre 2008

Indifference against the machine sociale

Bientôt deux ans que je n'ai pas couché une ligne.

Depuis le temps, la même Marie qui se mariait jadis, attend un enfant.

Je ne sais pas si c'est déprimant ou juste fatalisant.

En deux ans, rien de neuf.

Quelques petits trucs quand même.

Un aménagement, une promotion.

Pas grand chose de neuf, ou plutôt pas de Grand dans le Neuf.

C'est peut être pas plus mal, car ce qui est considéré comme Grand maintenant est soit du conventionnel (mariage, enfants, baptème, adoption d'un labrador) soit profondément triste (mort, maladie et autres petites rejouissances morbides).

Ah si! un mort à mon actif, pas tout près mais qui commence à me hanter sporadiquement. Quel con de s'être barré juste avant cette crise internationale aussi!

Je n'écris plus, plus de temps surement, surtout plus de motivation hors contraintes professionnelles. Une flegme s'est emparée de moi, le sequoia que j'avais dans la main s'est transformé en baobab.

En même temps j'écrirai sur quoi? ce monde d'adulte capitaliste, petite pisseuse que je suis devenue? Sur les schémas classiques et navrants qui m'entourent ou comment calquer son pas sur celui de son voisin.

J'étais déjà pas bien originale "être original c'est essayer de faire comme les autres mais ne pas y arriver", je suis devenue tradi, sans le sere-tête vert velours dans les cheveux, mais avec la trouille de la marginalisation sociale... J'aurais mieux fait d'aller faire mes courses chez Cyrillus, plutôt qu'au Daily Monop' du coin à 22h, en payant 23€95 ma salade de crevette bio et sésame grillé au soleil non transgénique.

Dans deux ans, je serai la même, en plus aigrie, j'aurais cédé à la mode du tailleur, enlever mes bretelles et je porterai des chaussures à talon tous les jours ( et non pas 1 jour par semaine, mhh la rebelle!).

Mais il y a des bons côtés, le fric, la liberté d'acheter, consommer, ingurgiter, profiter sans regarder (ou presque) et puis c'est l'âge des apéros sociaux, des diners de couple, des vacances de jeunes adultes sans enfant qui peuvent partir loin et dormir dans des endroits pourrais (même si faut pas déconner, le roots c'est sympa mais seulement si un hotel 4 étoiles nous attend la nuit d'après).

We do need education, pour finir comme les autres.

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11 février 2007

Elsa se marie. Quelle heure est-il pour qu'elle

Elsa se marie. Quelle heure est-il pour qu'elle se marie aussi vite? Hier encore, on fêtait notre premier baiser. Celui dont on ne se souvient jamais. Elsa se marie. C'est étrange, elle va flotter dans sa robe meringuée. Quelle idée de se marier à notre âge! J'ai raté un épisode de notre vie, Elsa se marie demain. Avec qui? Ce grand homme brun qui ne fait pas partie de mes souvenirs. Passait encore si c'était le petit blondinet repérait à la boom de Sandrine. Emballé sur un air de BOn Jovi. Mais personne ne connait ce grand homme brun qui donne des leçons. Je dois rêver d'être grande puisque Elsa se marie demain. On a le droit de voler les Kinder de l'épicier quand on est mariés? Encore le droit de prévoir un mac do ciné, pour avoir une chance d'emballer? Elsa, arrête de te la jouer ouais, le mariage c'est pour les gamines va! A ton âge, se marier c'est de la folie, et le pire c'est que tout le monde fait la même connerie. Elsa se marie demain. En robe blanche. Qui est Elsa?

21 décembre 2006

"A mon âge, le temps qui passe c'est le

"A mon âge, le temps qui passe c'est le temps qui reste"

16 octobre 2006

L'appétit du bonheur

Des mots des phrases qui
Ne font grossir que de l'âme
J'ai plus envie d'écrire
Une chanson d'amour à l'aspartame

Sentiments lights, édulcorants
J'n'ai jamais été très fan
D'émotions à 0%
D'une vie sous cellophane
Les queues de joies
Les quignons de peine
On les met quand même

Relever le goût, la saveur
Pas d'amour artificiel
Retrouver l'appétit du bonheur
Pas de régime sans elle

Plus d'étreinte
De ferveurs à la diète
Pas d'embrassades au régime
Nulle intention d'affiner les silhouettes
De parties de pêches à la ligne
J'ai les yeux plus gros que le ventre
La tendresse en étendard
Mettre l'enthousiasme au centre
Du cœur dans les épinards
Les trognons d'extases et les miettes
Jamais on les jette

Relever le goût, la saveur
Pas d'amour artificiel
Retrouver l'appétit du bonheur
Pas de régime sans elle

Faîtes revenir à feu doux les souvenirs d'août
Laisser reposer les malentendus
Servir en salade les fruits défendus
Si ça tourne au vinaigre et que ça fermente
Mélangez les lèvres au diabolo menthe

Relever le goût, la saveur
Pas d'amour artificiel
Retrouver l'appétit du bonheur
Pas de régime sans elle...

Aldebert

11 octobre 2006

Dissonnance et Réitération

Qui est donc cet Amerloque qui traine sur mon bloc?

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8 octobre 2006

Il y a cette question...

Il y a cette question qui me taraude parfois

Penses tu à moi comme je pense à toi?

Penses tu à ça aussi souvent que moi?

Et pourquoi

Quand je rêve de toi ça me fait mal parfois?

Je te parle tout bas mais tu ne m'écoutes pas?

Et mes cris de mes larmes tu ne distingues pas?

Dis moi

Dans 1001 nuits est ce que tu me regarderas?

Et si ma tête au réveil ne te revenait pas?

Me dirais tu franchement si nous ça n'allait pas?

Avoue moi

Sens tu sous tes doigts ce que tu rêves de moi?

Quand tu touches sous les draps ce corps qui est à moi?

Il y a cette question qui me tracasse ma foi

Comment y croire encore quand c'est la Xème fois?

Est ce que ça peut marcher si je prie pour tout ça?

Et si je fais le voeu que c'est la bonne cette fois?

Je sais que tout ça ne me regarde pas

Mais oublieras tu ces filles qui sont passées par toi?

Qui ont brisé ton coeur qui ont volé ta foi?

Sauras tu mieux m'aimer que tous ceux avant toi?

Ne jamais oublier que je ne t'appartiendrai pas?

Est ce que tu sais toi

Si c'est ma jalousie qui nous dévorera?

Ou plutôt la distance qui nous séparera?

Est ce que tu me quitteras pour une plus jeune que moi?

Pourrais tu mourir dans le creux de mon bras?

Avec le sourire au coin d'un bonheur béat?

Ne me réponds pas.

(inspiration Cali)

5 octobre 2006

Déclaration d'impossible sur notre répartie

00h00. Faut que je dorme. Mais avant il faut que ça sorte. Il est temps de mettre fin à ma constipation verbale.

Flottement. En même temps ça faisait longtemps. Avec la grisaille qui se pointe, le jour qui se tire et la maladie qui rôde fallait pas en attendre moins de notre part.

Je t'aime. Ca c'est une certitude. Pas de doute permis sur ce postulat. Prends le pour acquis. Enfin pour toi. Acquis pour toi quoi. Du moins pour cette semaine. Je veux pas non plus trop m'avancer pour la suite.

Pour H. Je ne suis pas énervée. Je joue à l'excitée. Il est dans mon devoir d'endosser le rôle de la nana hystérique. Comme il est dans mon droit de ne pas vouloir te partager. Surtout pas avec une crapule du barreau qui envoie des innocents derrière. Mais j'apprécie ta sincèrité. Franchement j'en attendais pas moins. Tu connais mes positions sur l'adultère. Si ça doit se faire ça se fera. Avec ou sans une ex qui s'accroche. Tant qu'elle ne se raccroche qu'aux branches et qu'elle me laisse le tronc m'en fous pas mal. Et si tronc il y a (tromper, tronquer, troncher et autre tronc je sous entends) je veux juste être au courant.

J'aime pas cette période de l'année. Personne n'aime cette période. Il y a une maladie bien scientifique pour expliquer l'état de dépression de la Toussaint: le novembrisme. Je suis pas atteinte. C'est vrai on n'est pas en novembre. Enfin même je suis pas en dépression. Enfin j'en sais rien, aujourd'hui c'est devenu à la mode la dépression. Je suis juste pas sereine. Appelle ça déprime si tu préfères. Non même pas. Blues c'est mieux. Ou bas si tu veux te faire le fervent défenseur de la langue française. Avec la goutte au nez. La recherche de boulot. Les engueulades avec le padre. Ton humour potache plus que douteux. Titine qui se traine. Je cauchemarde. Et comme je joue ma vie. Quand je la rêve je la vis. Bref je vis parfois un cauchemard tout endormie. T'as pigé, vi?!

Moi aussi je nous aime bien. Beaucoup même. Pas gnangnans. Pas blasés. Curieux de tout. Et surtout de nous. Pas reposés sur les lauriers. Pas debout à regarder le train passer. On sent pas le renfermé. Ni l'anti thermites.Et pas Thierry, Bernard. Tu as ta vie. Publique. Et ton jardin. Privé. De rien et surtout pas de liberté. Je voudrais que dure ce travail reposant de construction. Cette rude douceur de notre relation. Je voudrais qu'on échappe à leur formatage et avant tout au nôtre. Et surtout je voudrais que toi aussi tu le veuilles. Dis, tu le veux, hein, oui tu le veux?

Je suis souvent énervée contre toi. Pour moi. Parce que j'aime me trouver des histoires glauques. Question d'habitude. Routine de la fortune. Parce que j'ai l'imagination noire trop fertile. A défaut d'être restée blanche comme neige. Mais presque tout le temps je souris de mes bêtises. Presque tout le temps tu me surprends quand je m'y attends le moins. A 22h19 aujourd'hui exactement. Avec un SMS décalé. Supplication. Un mot de rien mais ça changeait tout. Pardonne mes folies mais je les dompte. Accepte mes erreurs et ne me soumets pas à la tentation. Haleine!

C'est dur d'aimer. Encore plus d'aimer toi par moi. Dur dur que je t'aime quoi! J'apprends, moi Mademoiselle K à t'aimer toi, Monsieur O. Quand tu m'agaces, m'irrites, m'insupportes. Quand tu m'émeus, me touches, me troubles. Dans ta douceur et dans ta force. Dans tes faiblesses et tes aigreurs. Dans ton sommeil trouble et tes contacts abrupts. Et cet apprentissage est avant tout tissage de notre toile d'avenir. Plus fort on tissera plus solide sera la toile. Mais que jamais les araignées ne se prennent au piège de leur propre travail!

Mon tendre, veux tu m'épous... touffler encore et encore et que ça continue d'accord d'accord?

K.

25 juillet 2006

Do Ré Mi Fachée

Je suis fâchée contre toi.

Je suis fâchée à posteriori,.

Je suis fâchée mais ça passera surement.

Mais ce soir et aujourd'hui je suis fâchée.

Je suis fâchée parce que je n'ai pas eu de cadeau.Je ne suis pas fâchée pour l'objet matériel mais juste par ce petit laps de temps que tu ne m'as pas consacré.

Je suis fâchée parce qu'il y a quelques mois j'étais fâchée qu'un autre que toi ne m'offre pas de cadeau pour Noël et que je me suis fachée de ne pas m'être fâchée contre cette attitude qui était anodine en elle même mais révélatrice de bien d'autres choses beaucoup plus profondes.

Je suis fâchée que tu optimises sans cesse ton temps avec moi.

Fachée de tes amis casés après ou avant nos rendez-vous.

Fâchée de ces grasses mats écourtées.

Je suis fâchée de savoir que d'autres moins importants que toi, moins proches de moi m'ont offert de leur temps. Un riquiqui minuscule geste. Une attention. Mais toujours plus que rien.

Je suis fâchée contre toi, ta pomme et tout ce qui tourne autour de toi et qui t'obsède tellement.

Je suis fâchée de ressentir tellement plus de plaisir à te faire plaisir qu'à combler les miens alors que toi tu restes le même. Idem sans et avec moi.

Tu me diras que c'est injuste, que tu es tellement attentionné avec moi, ça m'effraiera de me dire que ce que tu me donnes pour toi c'est déjà beaucoup, que c'est seulement ça, j'aurai peur que ton coeur d'amour soit trop sec alors que je sais que ton coeur d'amis ne l'est pas. 

Ce soir je suis fâchée, j'ai fait une chaine avec un autre et j'ai aimé ça.

Ce soir je suis fâchée d'essayer encore à cet instant de te trouver des circonstances atténuantes.

Demain ou les jours suivants sûrement je regarderai le bon côté de ton chacun pour soi, j'aimerai malgré moi ta façon d'aimer parce que l'amour ça s'éduque et que j'apprends très vite mais ce soir il fallait que je te le dise.

10 juillet 2006

Veni Vidi ... Vivir

Viens par ici

Que je te raconte une histoire

Eteins la lumière que je te la narre dans le noir

Ferme les yeux laisse s'envoler ton esprit

Entre dans le jeu qu'as tu à perdre dans ce pari ?

Viens par ici

Que je te dévoile mon histoire

Mon côté obscur mes idées broient le noir

Eyes wide shut mes angoisses en plein ciel

Je joue franc jeu mon répit éternel

Viens par ici

Que je te construise notre histoire

Nos clairs obscurs nos avant et après gloire

Regards grands ouverts sur ce nouvel horizon

Rions, pleurons mais surtout rejouons

28 juin 2006

Conte à Rebourre

Bienvenue sur la compagnie Pro Jet

Vous avez choisi de vous engager

Pour un contrat à durée déterminée

Nous vous remercions de cette confiance accordée

Le dépaysement va bientôt débuter

Nous vous prions donc d’accrocher vos cœurs

Et de retenir votre joie

Compte à rebours enclenché

10…9…8…

Nous rappelons que ce voyage est réservé aux personnes matures

Cœurs fragiles et oreilles chastes sont priés d’évacuer

Sur les côtés de la société en suivant les lumineuses indications

Nous vous demandons un peu de votre attention

Afin d’écouter les recommandations de notre Stewart

Oui mademoiselle le jeune homme nu avec l’arc

Bienvenue à tort

Vous êtes le seul capitaine de ce paquebot

Le système de protection de l’appareil se trouve dans votre poche

En cas de dépression de l’appareil ne pas niquez pas

Une femme vous montrera le mode d’emploi

Réarmez le toboggan et remettez le couvert

…7…6…5

Monsieur restez assis s’il vous plait

Vous pénétrez une zone de turbulences

Ce n’est pas le moment de s’agiter ni de protester

Le mieux est d’attendre que ça passe

Ne craignez rien elles finissent toujours par se calmer

4…3…

Nous venons d’amorcer la phase d’atterrissage

Veuillez regagner vos places et boucler votre ceinture de chasteté

Nous atteindrons la planète Quotidien dans exactement 13 coups

Au prochain bip il sera 6 mois

Au Quotidien le temps est variable alternant entre éclaircies et orages

2…1…0

Veuillez attendre le refroidissement complet de votre équipière

Avant de relâcher tous vos efforts

Afin d’éviter la chute d’objets contendants

Pendant la réouverture des hostilités

Nous vous félicitons d’avoir supporté sa compagnie

Et vous souhaitons un agréable retour à la normale

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